Les lectures de l'écureuil

Pour la huitième année consécutive, je me suis rendue à la foire du livre de Bruxelles et, au final, c'était un week-end agréable et cosy. Oui, j'ai bien dit cosy car pour moi, tant qu'il y a des bouquins, je suis dans un endroit douillet où la détente est le mot d'ordre. Enfin, presque. Parce que des fois, certains peuvent se montrer vraiment très lourd. Vois-tu, pour certains représentants de la race humaine, être dans un milieu rempli de livres n'est pas signe de décontraction et de rencontres . Je devrais même dire que c'est plutôt l'inverse puisque j'en ai croisé plus d'un pour qui la foire était l'occasion idéale de dénigrer les goûts des autres, insulter ceux qui bousculaient ou se faisaient bousculer et j'en passe. Du côté des auteurs, même si l'écrasante majorité était là pour partager avec leurs lecteurs , pour d'autres, c'était la course à celui qui vendra le plus (" Demain je ne serai plus là! "

Un, deux. Un, deux, trois, bonjour, vous me recevez? Oui, tu ne rêves pas, je suis toujours là! Et cette fois-ci, j'ai bien l'intention de reprendre du service. Parce que, même si lire est probablement la chose qui me passionne le plus, j'aimais bien te parler lecture. Tu vois, je te parle de mon livre du moment, tu me parles du tien... La seule ombre au tableau? Une sorte de panne de lecture dont je me sors difficilement. Depuis mi-décembre, je commence un livre, puis un autre, et encore un autre mais n'en termine aucun. Tu comprends donc pourquoi il m'est difficile de te parler bouquins. Mais, écrire me manquait alors, je me suis dit que c'était pas grave, que je pouvais toujours te parler d'autre chose (toujours en rapport avec les livres hein t'en fais pas) et quoi de mieux que de te parler d'un événement littéraire ? Mais pas de n'importe lequel parce qu'à quoi cela servirait que je te parle de quelque chose que je n'au