La vie rêvée des chaussettes orphelines de Marie Vareille

 



Résumé de l'éditeur:
En apparence, Alice va très bien (ou presque). En réalité, elle ne dort pus sans somnifères, souffre de troubles obsessionnels compulsifs et collectionne les crises d'angoisse à l'idée que le drame qu'elle a si profondément enfui quelques années plus tôt refasse surface.

Américaine fraichement débarquée à Paris, elle n'a qu'un objectif: repartir à zéro et se reconstruire. Elle accepte alors de travailler dans une Start-up dirigée par un jeune PDG fantasque dont le projet se révèle pour le moins... étonnant: il veut réunir les chaussettes dépareillées de par le monde.

La jeune femme ne s'en doute pas encore, mais les rencontres qu'elle va faire dans cette ville inconnue vont bouleverser sa vie. Devenue experte dans l'art de mettre des barrières entre elle et les autres, jusqu'à quand Alice arrivera-t-elle à dissimuler la vérité sur son passé?

Éditeur: Charleston Poche

Genre: Contemporain, feel-good

Nombre de pages: 484.


" Un loser n'a jamais été quelqu'un qui ne réussit pas, c'est quelqu'un qui n'essaye pas. Les losers, ce sont ceux qui clament qu'ils vont faire quelque chose et ne se lancent jamais, ceux qui baissent les bras au premier obstacle et abandonnent, ceux qui acceptent comme une fatalité tout ce qui ne va pas dans leur vie, et se plaignent continuellement sans jamais agir pour rien changer. Voilà ce que c'est, la médiocrité! "


Je n'avais jamais entendu parler de cette auteure jusque très récemment quand j'ai écouté son podcast sur l'écriture (qui au passage, est vraiment bien fait!). Intriguée, j'ai alors décidé de lire ses livres. Et celui-ci est mon deuxième. En deux mots, on suit l'histoire d'Alice, fraîchement débarquée à Paris, qui ne souhaite qu'une seule chose: reconstruire sa vie.

Au fil des pages, on la suit, que ce soit dans sa recherche d'emploi, dans son manque criant de relations sociales, mais surtout dans ses crises d'angoisse. Car ces dernières représentent bel et bien un des thèmes principaux du livre. Une de mes inquiétudes était que cela soit traité à la légère ou au contraire, que ce soit trop lourd, mais pas du tout. Bien au contraire, les scènes sont très bien amenées et ce, jamais sans raison (le lecteur lui-même pouvait prédire si une crise allait se manifester ou pas).

Puis peu à peu, on la voit s'ouvrir tout en faisant son maximum pour garder les autres à distance. On la voit évoluer, recommencer à vivre, échouer puis recommencer. On la voit d'abord refuser de travailler sur ses traumatismes, les subir puis décider que le mieux pour elle, est de se soigner. Au final, on la voit réaliser qu'elle aussi a le droit d'être heureuse et peut prétendre à une vie normale.

Alors, tout cela est très joli mais dans le même temps, je me suis longtemps demandée où était le rapport entre l'histoire et les chaussettes orphelines?! Au début, j'avoue avoir du mal à rentrer dans l'histoire, trop obnubilée par cette question. Et puis, moi aussi, au fil des pages, j'ai commencé à me détendre à laisser sa chance à l'auteure de dérouler son histoire. Et, à un moment donné... BINGO! Le mystère des chaussettes orphelines était résolu!! Tu te demandes sûrement en quoi ce secret consiste hein? Eh bien, sache juste ceci: je ne compte absolument pas te le livrer ici! Tout simplement parce que le moment où tu réalises le lien entre titre et histoire est magique (pas avec un coup de baguette des formules alambiquées mais tu as saisi l'idée).

Forte de cette révélation, j'ai enfin pu apprécier pleinement la palette de personnages, tous plus attachants les uns que les autres. Je tiens à préciser qu'ils l'étaient déjà avant la révélation mais... comme je l'ai dit plus tôt, je voulais juste savoir pourquoi ce livre avait un tel titre. Déjà pleinement satisfaite de cette grande avancée, j'ai donc continué tranquillement ma lecture, savourant enfin les différentes dynamiques entre les personnages, la facilité déconcertante d'Alice à virevolter entre ses différentes interactions (puis ses chutes pendant ses crises d'angoisse) mais... et là, je te laisse quelques instants mariner le temps de te dire exactement ce que Marie Vareille m'avait dit lorsque je l'ai rencontrée sur un salon:

"J'essaye toujours d'arriver avec un élément de surprise à la fin de mes romans."

Bon, ma mémoire me fait peut-être défaut mais en gros, c'était l'idée. Elle a ensuite rajouté que quand un lecteur (ou une lectrice) venait l'avoir et lui confirmait que ça avait bien fonctionné, elle était très contente.  Pourquoi est-ce que je te raconte ça? Tout bêtement parce que je SAVAIS que j'allais me manger un retournement de situation brutal à un moment donné! Et tout innocente que je suis, j'avais tout misé sur le titre... Dire que je m'étais lourdement trompée est un euphémisme. Parce que l'élément de surprise final, je ne l'avais clairement pas vu venir et pourtant, une fois révélée, force m'a été de reconnaitre que les indices étaient sous mon nez depuis-le-début! Bref, le génie de Marie Vareille avait encore frappé et je me retrouvais, une fois de plus, sur les fesses!

Je crois que tu l'auras compris, ce livre, je te le conseille à 10.000%! Quel que soit ton style de lecture, n'hésite pas un seul instant! Bon, ce n'est pas tout mais je zieute depuis tantôt le dernier roman d'elle que j'ai dans ma PàL. Si ta curiosité te dévore, sache qu'il s'agit de Je peux très bien me passer de toi. Celui-là aussi est intriguant +++. Si je devais être honnête, il l'est même plus que celui dont je viens de te faire la chronique (même si l'histoire des chaussettes aura remporté la palme niveau curiosité piquée).


Sur ce, bonnes lectures,
L'écureuil.


PS: si tu as déjà lu un livre de cette auteure et que tu as envie d'en parler, n'hésite pas à laisser un commentaire (ou à me contacter sur les réseaux). Ou, si tu as envie de me parler de ta dernière lecture, fais-le aussi!


Commentaires

  1. Merciiiii pour ce résumer tu ma donnée envie de le lire 😁😁

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