Le crime d'Halloween d'Agatha Christie



Résumé de l'éditeur : Le 31 octobre, les sorcières s'envolent sur leur manche à balai: c'est Halloween, la fête du potiron. "Savez-vous que j'ai eu l'occasion d'assister à un vrai meurtre?" se vante Joyce, une fillette à la langue bien pendue, lors d'une soirée enfantine chez Mrs Drake. Elle en mourra.

Editeur : Le livre de poche

Nombre de pages : 255


"Quand il s'agit d'un meurtre, il n'est jamais méchant d'expliquer ce qu'était la victime."


Je n'ai jamais lu d'Agatha Christie. Voilà, c'est dit. Est-ce que c'est bien, est-ce que c'est pas bien, j'en sais rien. Et pire, ses bouquins ne m'avaient jamais fait envie. Et puis, complètement par hasard, je suis tombée sur celui-ci à la bibliothèque de mon quartier et bon, la citrouille, l'espèce de manoir inquiétant, le mot "Halloween" dans le titre, tout était fait pour m'intriguer. Et après de longues minutes de tergiversation avec moi-même (parce qu'après tout, c'est un roman policier et que je n'ai pas toujours eu une bonne expérience de lecture avec ce genre), j'ai fini par repartir avec. Et, histoire de ne pas me dégonfler et de le rendre non-lu (comment ça tu ne l'as jamais fait?), je l'ai entamé dès l'instant où je suis rentrée chez moi.

Au début, j'étais réticente. Certains passages me dérangeaient, le fait que le bouquin soit essentiellement fait de dialogues me déplaisait et puis, le Poirot qui pense à voix haute et qui pourtant, cache ce qui pourrait éventuellement aider le lecteur à trouver l'identité du meurtrier, ça avait tendance à me taper sur les nerfs.

Et puis, j'ai avancé dans ma lecture, je me suis adaptée à cette chose étrange qu'est l'avancée d'une histoire par les dialogues, je me suis faite à ce côté Sherlock Holmes (mais dandy) de Poirot (qui d'ailleurs est belge, tu le savais?) et que je me suis réconciliée avec le genre policier, j'ai fini par apprécier ma lecture. Au final, tout était une question d'adaptation!

Je tournais les pages avec l'envie d'en savoir toujours plus, je me faisais mes petites théories sur l'identité du meurtrier (spoiler: j'ai jamais visé juste), me choquait face au manque de considération pour le décès de la petite Joyce et m'interrogeais sur les bizarreries des raisonnements de ce bon vieux détective.

Bref, au niveau de l'enquête, ce livre en vaut clairement le détour. Mais, étant publié pour la première fois en 1969, je te laisse imaginer ce qu'il en est des questions des droits des femmes! En gros, vive le masochisme éclairé (tu la sens là, la contradiction), les femmes qui, si elles sont intellectuelles, perdent tout intérêt pour devenir un homme pour leur interlocuteur et, qui pour être une femme accomplie, il vaut mieux être femme au foyer. Le doux impératif du "obéis à ton mari et sois belle" semble toutefois absent mais, vu que je n'en suis qu'à mon premier roman, c'est une histoire à suivre.

En résumé, c'est un bouquin qui se lit vite, qui est addictif et qui m'a clairement donné envie de poursuivre avec d'autres titres de cette chère Agatha Christie. Si tu en as lu, n'hésites pas à m'en conseiller dans les commentaires et, si tu as lu celui-ci, n'hésites pas à me dire si tu l'as aimé ou pas.

L'écureuil.

PS: si tu n'as jamais lu d'Agatha Christie, n'hésites pas, si tu le souhaites, à dire pourquoi ce n'est toujours pas chose faite ou simplement pourquoi tu n'en liras jamais! De mon côté, il n'y a pas vraiment de raison, on va juste dire que vu tout le bruit qu'il y a autour de cette auteure, j'avais un peu peur d'en ressortir bredouille. 

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