La petite sirène de Sylvain Johnson






Résumé de l'éditeur:

Un père alcoolique qui tente de noyer son enfant difforme.

Un couple de monstres de foires en cavale, poursuivi par un policier corrompu, au service d'un juge pervers.

Une magnifique sirène prisonnière des griffes d'un forain sadique et qui se lie d'amitié avec un garçon homard.

Une mystérieuse attraction montréalaise, le palais des nains, qui cache des abominations, d'absurdes personnages de cauchemars aux intentions machiavéliques.

Éditeur: Éditions AdA

Collection: Les contes interdits

Genre: horreur

Nombre de pages: 262.


En commençant ce livre - toujours sans lire le résumé - je me suis dit bien naïvement "chouette, une réécriture de conte de la petite sirène"! Et très honnêtement, mon enthousiasme s'est arrêté là. Dans le même temps, ma compréhension de l'avertissement présent sur la couverture a pris tout son sens.

"Pour un public averti"

Parce qu'effectivement, il vaut mieux savoir dans quoi on se lance quand on s'attaque à cette lecture... D'abord étonnée par le début de l'histoire où l'on suit la mère d'Angie (la sirène) pendant son accouchement au cours duquel elle perd la vie, on passe ensuite, sans ménagement, à celle de son père qui tentera de la tuer en la lançant dans un point d'eau en raison de sa queue de sirène (très à propos n'est-ce pas). C'est ainsi que commence la vie d'Angie et, si tu trouves déjà ça pas mal déprimant, saches que ces désastreuses aventures ne vont aller qu'en s'empirant.

Histoire que tu te fasses une idée de la chose, voici en vrac quelques unes des horreurs qu'elle subit:
  1. Bébé, elle est amenée à un forain qui décidera d'en faire une attraction touristique et sexuelle;
  2. Un peu avant de quitter les forains, elle tape dans l'oeil d'un juge pervers et complètement frappé qui est bien décidé à lui mettre la main dessus;
  3. Une fois échappée de son enfer personnel, elle ira de mauvaise expérience en mauvaise expérience, gravissant à chaque fois un nouveau stade d'horreur.
Bref, je te passe les détails (même topo pour les "mésaventures" de ses amis) mais personnellement, j'ai plus souvent ouvert grand les yeux et été à la limite de la nausée qu'autre chose. En définitive, je serais bien incapable de te dire si j'ai apprécié ou pas ma lecture. Parce que même si je découvrais un nouveau niveau de ce que l'être humain est capable de faire de pire, ce livre a au moins le mérite de me faire tourner les pages de manière quasiment frénétique tant j'étais impatiente de savoir comment va se terminer l'histoire.

Quant à la quatrième de couverture, elle avançait que ce conte donnait de l'espoir... je le cherche toujours!

En tout cas, si tu aimes le genre horreur et plus particulièrement le côté gore du genre, je ne peux que te conseiller de lire ce livre par contre, si tu es déjà plus "coeur guimauve et happy end", passe ton chemin. Ou bien lis-le quand même c'est toi qui vois.

NB: j'avoue que si j'avais pris le temps de savoir dans quoi je me lançais, peut-être que j'aurais déjà plus apprécié ma lecture.

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