Raison et sentiments, Jane Austen


Résumé de l'éditeur : En amour, comme en tout, rien n'a changé depuis le XIXe siècle de Lady Jane. Si la fougueuse Marianne s'abandonne à une passion qui menace de lui brûler les ailes, la sage Elinor prend le risque de perdre l'amour à force de tempérance. Raison et sentiments: impossible équation ? Les deux jeunes femmes devront l'apprendre de leurs vacillements. Pour le meilleur et pour le pire.

 Nombre de pages : 374.

Note : ⭐⭐⭐⭐⭐

" ..., et Marianne qui, partout où elle se trouvait, avait toujours le talent de se faufiler jusqu'à la bibliothèque, si peu fréquentée qu'elle pût être en général par la famille, ne tarda pas à se procurer un livre."

Un jour, une amie, le nez dans ma bibliothèque, m'a demandée si je l'avais déjà lu et si oui, ce qu'il racontait. Embêtée, je lui répondis honnêtement que je n'en avais aucune idée. Choquée, elle s'est redressée, me regarda avec un tel étonnement que j'ai fini par me résoudre à le relire.

Parce que oui, après avoir lu une bonne dizaine de pages, j'ai fini par me rendre compte que non seulement il avait déjà été dévoré, mais que cela s'est fait sur un laps de temps tellement court (et surtout tellement lointain) que je n'en gardais plus un seul souvenir !!


Contente comme je l'étais de retrouver cette très chère Elinor, je n'en ai pas moins continué ma lecture, savourant chaque péripétie, ressentant chacune de ses émotions et surtout, partageant le même espoir secret de la voir bien établie avec l'homme qu'elle n'ose s'avouer aimer et priant pour que sa très aimante sœur s'assagisse enfin.

Au fil des pages, on se rend compte qu'elle n'est pas aussi maîtresse d'elle-même qu'elle ne veut le faire croire et que sa sœur, passionnée et démesurée dans tout ce qu'elle entreprend, finira par manquer de se brûler les ailes.

Mais, s'il y a bien un personnage qui est pratiquement absent de l'histoire, c'est bien la troisième sœur, Margaret. On sait peu de choses d'elle pour ne pas dire rien du tout. Par moment, on pourrait presque croire qu'elle n'existe pas et ce n'est qu'à l'arrivée de leur mère, Mrs Dashwood, à Cleveland qu'elle nous revient en mémoire puisque, trop jeune pour accompagner sa mère, cette dernière a du se résoudre à la faire garder le temps qu'elle s'absente.

Pour en revenir à Elinor, c'est elle qui, dans toute situation, tentera de tempérer au mieux le manque de tact des membres de sa famille et ce, même quand elle se serait bien passé de toute compagnie. Pleine d'attention pour les siens (ou devrais-je dire siennes), c'est par son calme olympien qu'elle risquera de perdre ce qui lui est de plus cher.



Marianne, comme leur mère, donne au récit un rythme bienvenu, exacerbant tous nos sentiments, nous donnant l'impression que même une broutille a le pouvoir de nous faire rire aux éclats ou pleurer pendant des jours entiers.

En ce qui concerne les hommes - qui bien évidemment ne sont pas absents de cette histoire - on y retrouve une variété de caractère telle qu'il serait impossible d'en faire un listing complet. Du manipulateur inavoué au bon samaritain, tout y passe, mettant à l'épreuve les nerfs et la patience des Dashwood.

Ce n'est que bien trop vite que se profila la dernière page qui me laissa un sentiment ... d'insatisfaction ? Le terme est mal choisi pour exprimer le fait que j'aurais désiré que jamais cette histoire ne s'arrête et que toujours, on suive les aventures - certes modérées par les mœurs de l'époque - de cette adorable famille.



Je tiens à préciser que toutes les images ont été prises sur google.

Commentaires

  1. je tenais a te dire que de ta faute,je sens que je vais rapidement plonger dans ce livre!!!! enfinnn.... pas tout de suite car il y en a d'autre qui m' attende dans ma pale mais hâte d'avoir le prochain article

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