Mémé, Philippe TORRETON
Résumé de l'éditeur : Ma mémé, elle était silencieuse de mots mais bavarde en preuves d'amour.
Editeur : J'ai lu
Nombre de pages : 168
Ma note :⭐⭐⭐,5
" C'était plus simple, mémé était chez elle, et tout le monde rappliquait. "
Mon avis :
Ce livre, s'il n'avait pas été édité dans une nouvelle édition "collector", il est plus que certain que je ne l'aurais jamais acheté. Pour une raison toute bête en fait: j'aime les histoires qui me font visiter d'autres mondes et, avec un titre comme celui-là, l'évasion ne me semblait pas promise.
J'ai donc entamé ma lecture sans rien en attendre en particulier. Je l'ai lu parce qu'il était dans ma bibliothèque et, qu'en plein milieu d'une sorte de panne de lecture, un petit livre me semblait une bonne idée pour me remettre doucement dans le bain.
Je me suis d'abord ennuyée. Parce que la plume de l'auteur n'est pas de celle que j'aime lire. En général, ça me plombe le rythme du récit, me fait décrocher et m'empêche de m'attacher aux personnages et a pour résultat final que le livre prend la poussière dans ma bibliothèque ou, si je ne peux plus le voir, se retrouve dans mon sac direction la bibliothèque la plus proche pour trouver un lecteur plus clément qui saura l'apprécier à sa juste valeur. Mais, dans ce cas-ci, même si ce style d'écriture m'a bien fait reculer, j'ai quand même réussi à m'attacher à mémé.
Parce que c'est le "cliché" de la vieille dame, celle qui a connu la guerre, celle qui ne comprend pas le nouveau monde avec toute sa technologie et son besoin de vivre à cent à l'heure. Mémé, elle est posée, elle prend la vie comme elle vient, rafistole sans cesse ses maigres possessions et se fiche bien de savoir que son apparence serait très certainement plus belle si elle allait dans un magasin se procurer une nouvelle tenue.
Mémé, c'est l'économie, elle achète uniquement ce qui est vraiment nécessaire et qu'elle ne peut pas faire elle-même. D'une certaine manière, j'ai presque envie de dire qu'elle permet à la planète de respirer rien qu'en ne prenant pas part à la société de consommation.
Finalement Mémé, c'est un peu la grand-mère de tout le monde et la grand-mère de personne. C'est un retour aux sources qui fait du bien et qui, dans le monde dans lequel on vit, nous rappelle que le bonheur se trouve avant tout dans tous les petits riens du quotidien et non pas forcément dans l'achat du dernier objet à la mode.
Et toi, tu l'as lu?
Ce livre, s'il n'avait pas été édité dans une nouvelle édition "collector", il est plus que certain que je ne l'aurais jamais acheté. Pour une raison toute bête en fait: j'aime les histoires qui me font visiter d'autres mondes et, avec un titre comme celui-là, l'évasion ne me semblait pas promise.
J'ai donc entamé ma lecture sans rien en attendre en particulier. Je l'ai lu parce qu'il était dans ma bibliothèque et, qu'en plein milieu d'une sorte de panne de lecture, un petit livre me semblait une bonne idée pour me remettre doucement dans le bain.
Je me suis d'abord ennuyée. Parce que la plume de l'auteur n'est pas de celle que j'aime lire. En général, ça me plombe le rythme du récit, me fait décrocher et m'empêche de m'attacher aux personnages et a pour résultat final que le livre prend la poussière dans ma bibliothèque ou, si je ne peux plus le voir, se retrouve dans mon sac direction la bibliothèque la plus proche pour trouver un lecteur plus clément qui saura l'apprécier à sa juste valeur. Mais, dans ce cas-ci, même si ce style d'écriture m'a bien fait reculer, j'ai quand même réussi à m'attacher à mémé.
Parce que c'est le "cliché" de la vieille dame, celle qui a connu la guerre, celle qui ne comprend pas le nouveau monde avec toute sa technologie et son besoin de vivre à cent à l'heure. Mémé, elle est posée, elle prend la vie comme elle vient, rafistole sans cesse ses maigres possessions et se fiche bien de savoir que son apparence serait très certainement plus belle si elle allait dans un magasin se procurer une nouvelle tenue.
Mémé, c'est l'économie, elle achète uniquement ce qui est vraiment nécessaire et qu'elle ne peut pas faire elle-même. D'une certaine manière, j'ai presque envie de dire qu'elle permet à la planète de respirer rien qu'en ne prenant pas part à la société de consommation.
Finalement Mémé, c'est un peu la grand-mère de tout le monde et la grand-mère de personne. C'est un retour aux sources qui fait du bien et qui, dans le monde dans lequel on vit, nous rappelle que le bonheur se trouve avant tout dans tous les petits riens du quotidien et non pas forcément dans l'achat du dernier objet à la mode.
Et toi, tu l'as lu?
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