Coraline de Neil GAIMAN



Résumé de l'éditeur : Coraline vient de déménager et découvre son environnement, une étrange maison qu'elle et ses parents partagent avec des voisins peu communs: deux anciennes actrices et un vieux toqué éleveur de souris savantes. "Je suis une exploratrice!", clame Coraline. Gare pourtant: derrière la porte condamnée, un monde magique et effrayant l'attend.

Editeur : J'ai lu

Nombre de pages : 158

Ma note : ⭐⭐⭐


" Il est étonnant de constater à quel point notre personnalité dépend du lit dans lequel nous nous réveillons le matin. Etonnant aussi, comme cette personnalité peut être fragile.

Parfois, Coraline oubliait qui elle était quand elle rêvait qu'elle explorait l'Arctique, la forêt amazonienne ou le cœur de l'Afrique; alors, il fallait lui taper sur l'épaule en l'appelant par son nom pour qu'elle franchisse d'un bon, un million de kilomètres et revienne en sursaut dans la réalité. "


Mon avis :

Si tu regardes la PAL que je m'étais préparée pour le Pumpkin Autumn Challenge, tu pourras constater que le livre dont je vais te parler est un titre qui n'était initialement pas prévu (et oui, je sais, j'avais dit dans mon dernier article que je ne permettrait pas à ma PAL de jouer les gourmandes mais...  j'ai craqué!). Au vu de la promesse que j'avais faite, tu es en droit de te demander qu'est-ce que ce livre avait de particulier pour vaincre ma volonté et tu aurais bien raison de poser la question mais, malheureusement pour toi, je n'ai pas d'autre excuse à te donner que celle du "il était tout seul dans les rayons de ma bibliothèque communale et par pitié, je l'ai pris avec moi". Voilà, fin de l'histoire. Enfin presque.

Parce que, cette fois-ci, j'étais encore une fois en pyjama dans mon fauteuil avec ma tasse de thé (en même temps, entre l'arbre d'Halloween et Coraline, il s'est peut-être passé quelques minutes tout au plus) et par conséquent, on était toujours le soir et j'étais encore moins rassurée qu'avant puisque ma première lecture avait déjà bien joué avec mes nerfs.

Et Coraline m'a en quelque sorte achevée. Pas que le récit soit vraiment effrayant mais disons plutôt qu'il aime joué avec les lois de la nature. Car entre les chats qui parlent et un monde créé de toute pièce (enfin avec beaucoup d'inspirations venant du monde réel et des limites d'un univers assez proches du jardin), l'histoire à de quoi ne pas être rassurante.

Mais, comme ce n'est jamais tout, et que je ne t'en parlerais pas sinon, saches que ce n'est pas le seul élément surprenant... Car même si Coraline est d'un courage assez impressionnant (très certainement conditionné par son jeune âge et son innocence), moi, depuis mon fauteuil, une mère qui me répète sans cesse qu'elle m'aime sur un ton où se ressent fortement le besoin de convaincre (et surtout le besoin de posséder) et un père qui dit amen à tout ce que dit sa femme, je ne suis pas très rassurée.

Bref, tu auras compris que ce bouquin aime joué sur la psychologie plutôt que sur de véritables passages effrayants! Enfin... à une exception près: la fin de l'histoire. Car si jusque là, l'autre-mère s'était montrée bizarre mais gardait une certaine distance avec Coraline, elle va tenter le tout pour le tout dès l'instant où elle a compris que la petite fille était bien décidée à ne pas lui obéir. Voilà. C'est à peu près tout ce que je peux en dire sans risque de te spoiler.


Et toi, tu l'as lu?

Commentaires

  1. Je l'ai lu aussi pour le Pumpkin Autumn Challenge et je l'ai trouvé agréablement étrange :) J'ai aussi trouvé certaines scènes de la fin assez effrayantes, surtout pour les enfants (celle du père dans la cave ou des deux voisines qui dorment :o). Pour ça, le film a été très édulcoré ! J'avais la version en VO illustrée par Chris Riddell et l'autre mère est carrément flippante sur les dessins :p

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    1. J’ai eu l’occasion de jeter un œil sur l’édition illustrée et c’est vrai qu’elle fait vachement peur 😱

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