Skyward (tome 1: Vers les étoiles) de Brandon Sanderson
Avant, nous habitions ici, parmi les étoiles, murmura-t-il. C'est là qu'est notre place, pas dans ces cavernes. Les gamins qui se moquent de toi sont coincés sur ce rocher. Leur tête est faite de pierre, leur coeur ne décolle jamais de la roche. Toi, essaye de viser plus haut. Quelque chose de plus grand.
Au delà de ce personnage au fort caractère, c'est un univers complet qu'a construit Brandon Sanderson. Un monde que l'on sent au bord du précipice et qui, à moins d'un miracle, finira par ne plus exister. La société étant basée sur un système militaire, on comprend rapidement que faire bouger les fondations ne sera pas chose aisée.
Au fil des pages, l'auteur réussi pourtant le tour de force de rendre ses personnages attachants et son univers crédible (on aurait presque envie d'aller y faire un tour), ce qui pour moi était loin d'être gagné! À mes yeux, une société pareille sur une planète aussi bizarre ne pouvait que recelé de personnages pas très intéressants ou obnubilés par la guerre ou en train de la subir. Bref, même si après Elantris, je faisais confiance les yeux fermés à Sanderson, ce n'était quand même pas une promenade de santé.
Parce qu'il a réussi à mettre en place des personnages loin d'être monochromes et qui possèdent chacun une histoire avec des envies et une évolution bien à eux, on en vient à les apprécier et à craindre pour leur vie. On vit véritablement l'histoire avec eux, passant par mille et une émotions contradictoires, se posant tout autant de questions et - dans mon cas - tentant de deviné où l'histoire va nous mener.
De tout le livre, mon passage préféré se trouve dans les dernières pages. C'est vraiment là que la tension est à son comble, que l'on sent que pour les protagonistes, c'est LE moment de choisir son camp. Mais plus encore, ce dernier rebondissement est ce qui fait trembler les fondations de la société pour peut-être, dans le prochain tome, la voir évoluer vers quelque chose de moins militaire (l'espoir fait vivre n'est-ce pas). Et puis, on peut dire que Sanderson ne lésine pas sur les révélations de dernière minute! Pour une en particulier, je me demande même pourquoi la grand-mère a tenu son secret aussi longtemps...
En tout cas, si tu as envie de lire quelque chose de dépaysant, de pas trop compliqué mais qui reste quand même riche, je te le conseille les yeux fermés! Mais, si voir des adolescents se tirer dans les pattes te tape sur les nerfs, je ne pense pas que ce soit une bonne idée de tenter le coup. Même si ce n'est que passager et que ça tient surtout des crasses que peuvent dire ou faire des adolescents en plein dans leur période de chamboulement hormonal!
Sur ce, bonnes lectures,
L'écureuil.
bonjour, merci pour la découverte. bon vendredi et bonnes lectures!
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