L'immeuble des femmes qui ont renoncé aux hommes, Karine LAMBERT
Résumé de l'éditeur : Cinq femmes d'âges et d'univers différents cohabitent dans un immeuble parisien. Elles ne veulent plus entendre parler d'amour et ont inventé une autre manière de vivre. L'arrivée d'une nouvelle locataire va bousculer leur équilibre. Juliette est séduite par l'atmosphère chaleureuse de cette ruche, à un détail près: l'entrée est interdite aux hommes. Va-t-elle faire vaciller les certitudes de ses voisines ou renoncer, elle aussi?
Ce roman vif et tendre oscille entre humour et gravité pour nous parler de la difficulté d'aimer, des choix existentiels, des fêlures des êtres humains et de leur soif de bonheur. On s'y sent bien.
Editeur : Le Livre de Poche
Nombre de pages : 214
Ma note :⭐⭐⭐
" La vie est un fil. Nous sommes tous des équilibristes. "
Mon avis :
Ce livre, comme beaucoup d'autres, a été acheté et dédicacé lors d'une de mes nombreuses visites à la "Foire du livre de Bruxelles". Quand je suis là-bas, je traque principalement des écrivains que je n'ai jamais lu et plus rarement ceux que j'ai déjà lu mais que j'aime revoir chaque année ou presque. C'est un peu comme ma sortie de l'année en fait.
Quand j'ai vu que Karine Lambert était en dédicace, je n'avais pas la moindre idée de qui c'était ni de ce qu'elle écrivait alors, quand j'ai constaté que je n'avais pas d'auteurs à voir dans son créneau horaire de dédicaces, je me suis dit pourquoi pas et j'ai acheté un de ses livres.
Je ne savais pas ce que j'avais acheté donc je me suis lancée dans ma lecture avec nulle autre idée que celle d'une histoire de femmes vivant dans un immeuble sans représentant de la gente masculine. Et c'est ce que j'y ai trouvé.
Dans ce bâtiment, chaque femme a une histoire particulière avec les hommes. Certaines ont été trahie, d'autres y ont renoncé par peur d'être blessée, d'autres encore pleurent une vie qu'elles n'ont plus et considèrent leurs compatriotes comme un élément agréable de leur passé.
En bref, chacune à son histoire et un avis bien tranché sur la question aussi, quand une jeune femme du nom de Juliette emménage, elles sont sûres d'arriver à la convaincre de se rallier leur cause. Et pourtant, la jeune fille n'est pas comme ça. Elle a des rêves plein la tête et refuse de croire que ces femmes si spéciales soient autant renfermées sur elles-mêmes.
S'ensuit alors la mise en place d'un rendez-vous hebdomadaire au cours duquel les langues finiront par se délier. Toutes finiront par se confier. Toutes sauf la doyenne, la "reine", la propriétaire du bâtiment. Est-ce par manque de confiance, par besoin de garder sa vie secrète qu'elle refuse de jouer le jeu? Les voisines, par curiosité ou par solidarité, creuseront peu à peu le mystère jusqu'à ce que la vérité leur soit délivrée.
Au final, dans la "Casa Celestina", on va au-delà des apparences, au-delà de ce qui caractérise cette maison. On fouille les vies des pensionnaires, on déterre leurs vécus et les conséquences qu'ils ont eu sur elles, on comprend le parcours de chacune et le besoin qu'elle ont eu de se protéger et puis, on se rend compte que la guérison n'est pas un processus facile, que c'est un choix qu'on fait. En d'autres mots, c'est un choix de vie.
En achetant ce livre, je pensais simplement lire une histoire où les histoires d'amour ne seraient pas présentes, où la vie serait mise en arrière-plan mais je me suis trompée car c'est bien de la vie et de toutes ses composantes que Karine Lambert nous parle, parfois avec légèreté et humour, parfois sur un ton un peu plus grave mais toujours avec une touche d'humour.
Cette courte histoire n'est finalement qu'une leçon de vie que tous devraient découvrir au moins une fois dans leur vie. Alors, si toi tu aimes les histoires légères, les histoires où les filles sont les principales protagonistes ou simplement que tu as envie de passer un bon moment le nez plongé dans un bouquin sans prises de tête, ce livre mérite amplement de tomber entre tes mains.
Et sinon, toi, tu l'as lu?
Ce livre, comme beaucoup d'autres, a été acheté et dédicacé lors d'une de mes nombreuses visites à la "Foire du livre de Bruxelles". Quand je suis là-bas, je traque principalement des écrivains que je n'ai jamais lu et plus rarement ceux que j'ai déjà lu mais que j'aime revoir chaque année ou presque. C'est un peu comme ma sortie de l'année en fait.
Quand j'ai vu que Karine Lambert était en dédicace, je n'avais pas la moindre idée de qui c'était ni de ce qu'elle écrivait alors, quand j'ai constaté que je n'avais pas d'auteurs à voir dans son créneau horaire de dédicaces, je me suis dit pourquoi pas et j'ai acheté un de ses livres.
Je ne savais pas ce que j'avais acheté donc je me suis lancée dans ma lecture avec nulle autre idée que celle d'une histoire de femmes vivant dans un immeuble sans représentant de la gente masculine. Et c'est ce que j'y ai trouvé.
Dans ce bâtiment, chaque femme a une histoire particulière avec les hommes. Certaines ont été trahie, d'autres y ont renoncé par peur d'être blessée, d'autres encore pleurent une vie qu'elles n'ont plus et considèrent leurs compatriotes comme un élément agréable de leur passé.
En bref, chacune à son histoire et un avis bien tranché sur la question aussi, quand une jeune femme du nom de Juliette emménage, elles sont sûres d'arriver à la convaincre de se rallier leur cause. Et pourtant, la jeune fille n'est pas comme ça. Elle a des rêves plein la tête et refuse de croire que ces femmes si spéciales soient autant renfermées sur elles-mêmes.
S'ensuit alors la mise en place d'un rendez-vous hebdomadaire au cours duquel les langues finiront par se délier. Toutes finiront par se confier. Toutes sauf la doyenne, la "reine", la propriétaire du bâtiment. Est-ce par manque de confiance, par besoin de garder sa vie secrète qu'elle refuse de jouer le jeu? Les voisines, par curiosité ou par solidarité, creuseront peu à peu le mystère jusqu'à ce que la vérité leur soit délivrée.
Au final, dans la "Casa Celestina", on va au-delà des apparences, au-delà de ce qui caractérise cette maison. On fouille les vies des pensionnaires, on déterre leurs vécus et les conséquences qu'ils ont eu sur elles, on comprend le parcours de chacune et le besoin qu'elle ont eu de se protéger et puis, on se rend compte que la guérison n'est pas un processus facile, que c'est un choix qu'on fait. En d'autres mots, c'est un choix de vie.
En achetant ce livre, je pensais simplement lire une histoire où les histoires d'amour ne seraient pas présentes, où la vie serait mise en arrière-plan mais je me suis trompée car c'est bien de la vie et de toutes ses composantes que Karine Lambert nous parle, parfois avec légèreté et humour, parfois sur un ton un peu plus grave mais toujours avec une touche d'humour.
Cette courte histoire n'est finalement qu'une leçon de vie que tous devraient découvrir au moins une fois dans leur vie. Alors, si toi tu aimes les histoires légères, les histoires où les filles sont les principales protagonistes ou simplement que tu as envie de passer un bon moment le nez plongé dans un bouquin sans prises de tête, ce livre mérite amplement de tomber entre tes mains.
Et sinon, toi, tu l'as lu?
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