7 livres, 7 jours: Vendredi et Samedi (partie 2) - Soif d'Amélie Nothomb

 



Résumé de l'éditeur: Pour éprouver la soif, il faut être vivant.

Éditeur: Albin Michel

Nombre de pages: 152


Jour six du challenge. Avec ma lecture non terminée de la veille, j'avais besoin d'une lecture courte, quelque chose qui me remette sur les rails car pour moi, aussi près du but, il était hors de question que j'échoue! Dans le pire des cas, qu'est-ce qui m'arriverait me diras-tu? Pas grand-chose c'est vrai. Mais, concentrée comme je l'étais, ça devenait peu à peu une obsession (ou pas). Toujours est-il que ce livre était dans ma PàL depuis sa sortie et que franchement, même si de premier abord, il ne m'intriguait pas des masses, la fan inconditionnelle que je suis avait le besoin vital de le lire. Alors c'est ce que j'ai fait. Et honnêtement, c'est pas mon préféré. En réalité, j'ai tout juste apprécié.

Enfin je crois. Quand je me remémore ma lecture, tout est flou. J'étais (et je suis toujours) partagée entre la joie de lire un de ses nouveaux romans et les gros points d'interrogation qui flottent dans ma tête. J'avoue, je n'ai pas bien compris le but de ce livre qui retrace le trajet du Christ jusqu'à sa crucifixion.

De ce que j'en retire, c'est une réflexion sur la nature humaine. Un portrait du meilleur comme du pire de ce qu'il peut y avoir en nous. Sur ce point, l'auteure a, je trouve, rendu l'analyse assez compliquée car même si parfois elle parlait avec profondeur, souvent, c'était avec un objectif caricatural que c'était fait. Ce que j'en retire, dans les grandes lignes, c'est qu'il ne faut s'attendre à rien de la part des autres mais aussi qu'il faut s'attendre à tout. Tu la sens là, la fille qui peine à mettre de l'ordre dans ses idées? Par exemple, lors du procès, l'aveugle qui a recouvré la vue préfère voir l'argent qu'il n'arrive plus à avoir en mendiant plutôt que de profiter de sa vue mais, face à la souffrance évidente du Christ à porter sa croix, un homme inconnu vient l'aider. Est-ce une manière de dire que la race humaine ne réagit jamais comme on l'imaginerait?

Mais, malheureusement pour moi, ne possédant qu'une faible connaissance de la religion catholique et de cet événement en particulier, certaines remarques tombaient à plat et certains traits d'humour n'étaient pas compris. Et ça, c'était quand je les repérais car, évidemment, je suis plus que certaine que certaines références me passaient carrément sous le nez...

Pourtant, le plus gros thème du livre, c'est la soif. Celle que Jésus s'impose dès la fin de son procès (où il voit d'ailleurs défiler ses miraculés). Celle qu'il s'impose comme cadeau avant de monter sur sa croix. J'avoue qu'une fois encore, je n'ai pas compris le but de l'auteure. Peut-être qu'ici, son génie littéraire m'a échappé. Ou peut-être que son humanité l'a rattrapée et que pour une fois, on ne l'a pas retrouvée où on avait pourtant l'habitude de la voir.

Bref, tu l'auras compris, je n'ai pas été convaincue par ce roman et même quelques jours après ma lecture, il me reste encore beaucoup d'interrogations. Pour moi, il n'est pas nécessaire de le lire mais, s'il te tente, lances-toi! Probablement que tu auras une meilleure compréhension que moi des références et des blagues qui malheureusement, n'auront pas pris.


Sur ce, bonnes lectures!

L'écureuil


PS: si tu cherches un article (professionnel cette fois) qui semble avoir eu ces fameuses références, je te conseille de lire celui paru sur le site "La Croix"que tu pourras retrouver ici ou encore celui sur "Actualitté" que tu retrouveras ici.

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